terça-feira, 6 de fevereiro de 2018

Cahiers Du Cinéma — January 2018 issue



«Les projectionnistes, c'était des mécanos à grosses chaussures, qui travaillaient dans le cambouis, le bruit, la transpiration, la chaleur... Le numérique est arrivé, pour refroidir les machines on nous a mis la clim à fond, on s'est gelés. Tout est devenu froid. La cabine fait un bruit de soufflerie, avant c'était le "tactac" du défilement de la pellicule. Et dès que tu entendais un bruit dissonant tu savais qu'il y avait un problème à régler. Le bruit de projecteur, c'était celui qui incarnait le plus le cinéma.»

[Fonte: Louis Séguin in Coup de froid chez les projeccionistes, Cahiers Du Cinéma — Janeiro 2018].

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